Climatique, économique, politique, thérapeutique :
le réfugié est l'une des principales figures de notre
siècle. Or, les États présupposent que la majorité
des demandeurs d'asile mentent pour obtenir la
qualité de réfugiés. Ils exigent donc des preuves,
qui ne peuvent passer que par le témoignage. Mais
comment témoigner quand on ne parle pas la même
langue ? Qu'implique le fait de se remémorer dans
l'urgence une série d'événements traumatiques ?
Un essai crucial sur la nécessité d'un refuge territorial
et psychique, sur des pathologies qui seraient
spécifiques aux réfugiés, et donc sur l'émergence
d'une nouvelle clinique de l'asile dans notre
monde globalisé.