«Un rien
nous étions, nous sommes, nous
resterons, en fleur :
la rose de rien, de
personne.»
Au plus près des bouleversements qui affectent
son existence et son époque, Paul Celan
signe avec La Rose de personne son livre
souvent considéré comme le plus important.
Sa dimension politique est affirmée
dès la dédicace liminaire en souvenir du
poète juif russe Ossip Mandelstam, victime
du stalinisme.
Dans ces poèmes qui tiennent à la fois de la
ballade, de la satire, de la romance, de l'ode
et de l'élégie, Celan fait entendre sa voix à la
mémoire des voix assassinées à Auschwitz.