Témoignages

Témoignages de Rachel Jaeglé, Alice Mendelson et Françoise Mandelbaum Reiner

Témoignages | Paris

Témoignages de Rachel Jaeglé, Alice Mendelson et Françoise Mandelbaum Reiner
  • dimanche 26 juin 2022
Horaires : 16h30

Lieu : Auditorium Edmond J. Safra

Participants : 120 maximum

Gratuit

La rencontre sera retransmise sur le site internet du Mémorial, les pages Facebook et Youtube. La date de l'événement est passée

En conversation avec Léa Veinstein, écrivaine.

 

Rachel Jaeglé

Rachel Jaeglé est née en 1933 à Paris, dans une famille juive d’origine polonaise. Elle a une petite sœur, Francine. Sa mère est couturière et son père travaille sur les marchés. Il est arrêté en mai 1941, interné au camp de Beaune-la-Rolande puis déporté en 1942. Sa mère refuse de se laisser emmener avec ses filles lors de la rafle du Vel d’hiv. Elles parviennent à se cacher dans plusieurs familles en région parisienne puis à Lussant, en Charente-Maritime, avec la complicité du directeur de l’école, du maire et de l’ensemble du village.

 

Alice Mendelson

Alice Mendelson est née en 1925 à Paris. Elle est fille unique de parents juifs polonais. Son père, coiffeur, est arrêté à la suite d’une dénonciation en 1941 (il continuait à officier dans sa boutique mise sous administration provisoire) et déporté en 1942. Alice et sa mère échappent à la rafle du Vel d’Hiv en restant enfermées plusieurs jours de suite et sans répondre aux coups à la porte des policiers. Elles fuient en zone libre et se cachent à côté de Limoges. Alice trouve du travail et survit avec sa mère.

 

Françoise Mandelbaum Reiner

Françoise Mandelbaum est née en 1935 à Paris de parents juifs polonais tailleur et couturière. Son père est détenu un an à Beaune-la-Rolande suite à l’arrestation massive par convocation de mai 1941, puis trois ans à Auschwitz, dont il reviendra.

Du printemps à fin 1942 Françoise est cachée avec l'aide du Comité Amelot dans une première famille, chez Monsieur et Madame Perrin qui ont joué un rôle capital dans la vie de Françoise et sa mère au moment des grandes rafles du 16 et 17 juillet. À partir de 1943, elle réside chez Maurice et Elvire Pouget, qui lui donnent leur nom.