Témoignages

Témoignages Joseph Weismann et Annette Krajcer

Témoignages | Paris

Témoignages Joseph Weismann et Annette Krajcer
  • dimanche 17 juillet 2022
Horaires : 14h

Lieu : Auditorium Edmond J. Safra

Participants : 120 maximum

Gratuit

La date de l'événement est passée

En conversation avec Annette Wieviorka, historienne, directrice de recherche au CNRS

 

Hommage à Sarah Montard

Sarah Lichtsztejn est née à Dantzig en 1928. Son père Moïse est un homme de lettres. Sa mère Maria est couturière. La famille s’installe à Paris en 1930. Son père est arrêté en 1941 et envoyé au camp de Pithiviers, dont il s’évade. Sarah est arrêtée avec sa mère le 16 juillet 1942 lors de la rafle du Vel d’Hiv. Les deux femmes parviennent à s’échapper des lieux et se cachent à Paris sous de fausses identités. Arrêtées une nouvelle fois le 24 mai 1944, elles sont déportées le 30 mai à Auschwitz-Birkenau. Sarah Montard nous a quittés le 21 février 2022.

 

Joseph Weismann

Joseph Weismann est né en 1931 à Paris. Ses parents sont originaires de Pologne. Il a deux sœurs, Charlotte et Rachel. Arrêtés le 16 juillet 1942, ils sont enfermés au Vélodrome d’Hiver avant d’être emmenés au camp de Beaune-la-Rolande. Très vite séparé de ses parents et de ses deux sœurs, Joseph, âgé de 11 ans, fait la connaissance d’un autre garçon, Jo. Ils s’échappent du camp et rejoignent Paris.
Les parents de Joseph, Schmoul et Sura, et sa sœur Charlotte, sont déportés de Pithiviers à Auschwitz le 7 août 1942. Rachel, 10 ans, est déportée de Drancy à Auschwitz le 21 août 1942.

 

Annette Krajcer

Annette Krajcer est née en 1932 à Paris. Ses parents sont originaires de Pologne et Russie. Simon, son père, est transféré, fin 1941, dans un groupe de travailleurs étrangers dans les Ardennes. Le 16 juillet 1942, Annette, sa sœur aînée Léa et leur mère, Sophie, sont arrêtées, transférées au Vélodrome d’Hiver puis à Pithiviers. Le 2 août 1942, Sophie est séparée de ses filles et déportée à Auschwitz. Léa et Annette sont envoyées à Drancy. Elles parviennent à être libérées, grâce à une cousine qui travaille dans l’administration du camp, et à être protégées par l’Ugif, où travaille leur tante, en tant qu’enfants de travailleurs juifs étrangers, puis se cachent.