Rencontre

Témoignages de Berthe Badehi et Sylvie Benilouz

Rencontre | Paris

Témoignages de Berthe Badehi et Sylvie Benilouz
  • jeudi 28 avril 2022
Horaires : 15h

Lieu : Auditorium Edmond J. Safra

Participants : 120 maximum

Gratuit

La date de l'événement est passée

À l’occasion de la parution de Nous n’avons jamais été des enfants. 1939-1945, une enfance cachée de Berthe Badehi et Frédéric Métézeau, Stock, 2021, et de Cachée. Les souvenirs d’enfance d’un des derniers témoins de la Shoah, de Sylvie Benilouz, avec la contribution d’Agathe Steyn, préface de Iannis Roder, éditions du Rocher, 2022.

En présence des auteures.

En conversation avec Agathe Steyn, enseignante, et Frédéric Métézeau, journaliste, correspondant à Jérusalem pour Radio France

 

Berthe Badehi

En 1941, Berthe Badehi a 9 ans. Elle quitte Lyon et ses parents pour se cacher au Montcel, village de Savoie. Elle n’a rien d’autre en poche qu’un faux certificat de baptême, rédigé par un curé ami de son père. Elle trouve refuge dans une ferme tenue par une femme, Madame Massonat, qui la protègera envers et contre tout. Après la guerre, elle retrouve ses parents à Lyon, tandis que d’autres ne reviendront pas. Puis elle part vivre en Israël, se marie et fonde une famille.

Sylvie Benilouz

Sylvie Zalamansky a 5 ans en septembre 1939. Ses parents, juifs originaires de Russie, quittent Paris et se réfugient dans le village de Portes-en- Valdaine, dans la Drôme. Son père est arrêté en 1943. Sylvie, sa mère et son frère parviennent à se cacher, grâce à
l’aide de personnes exceptionnelles, jusqu’à la Libération. Soixante- quinze ans plus tard, alors que les derniers survivants disparaissent, Sylvie décide de prendre la parole et d’exposer ses blessures afin que cela ne se reproduise plus jamais.

 

Photo :  Berthe Badehi et Frédéric Métézeau devant le Mur des Justes de Yad Vashem, Jérusalem, 2020. © Marc Israël Sellem.

Portes en Valdaine (Drôme) en 1941. Maxime Vergier, Yolande Arsac, Jeanine Vergier, Solange Arsac, Sylvie Zalamansky, René Vergier, Marc Vergier. © Mémorial de la Shoah / Coll. Sylvie Benilouz.