Rencontres | Paris
Lieu : Parvis du Mémorial
Gratuit
Entrée libre« À Auschwitz, on exterminait / des enfants / qui aimaient caresser / des troupeaux de nuages…» Louise Dupré, Plus haut que les flammes
« Alors cet enfant va naître / Il n’y aura pas de négation à mon titre / Le Kaddish ne sera pas la prière des endeuillés / Mais odyssée / Fruit sorti de l’abîme…» Caroline Boidé, Kaddish pour l’enfant à naître
« Si tu savais comme je t'écoute, p'tit gars, ou plutôt comme je vous entends, vous, enfants de Terezín... » Ysabelle Lacamp, Ombre parmi les ombres
À travers les éditions qu’il a fondées, Bruno Doucey, auteur et éditeur, défend les poésies du monde. Dans le contexte de la Shoah, la poésie est à la fois expression de résistance et porteuse d’espérance. Hanté par un poème écrit par la résistante juive Marianne Cohn avant de mourir, trouvé dans la poche d’un petit garçon juif qu’elle a sauvé, Bruno Doucey lui consacre un livre-mémoire dans lequel s’inscrivent les noms des victimes de la barbarie nazie. (Si tu parles, Marianne, Éd. Elytis, 2014).
Suivie de
1943 : Saint-Benoît-sur-Loire. Dans une chambre, un vieux poète juif attend qu’on vienne le chercher. Anticipant son arrestation, Max Jacob noircit les pages d’un petit carnet, racontant avec un humour féroce la folie qui s’est emparée du monde. Jusqu’à sa dernière heure à Drancy.
Photo : Editions Bruno Doucey