Rencontres | Paris
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra
Participants : 140 maximum
Gratuit
L’enjeu de cette journée est d’appréhender les génocides par leurs formes pour saisir le sens de leurs évolutions et ainsi mieux les anticiper et y répondre.
→ 14 h : Introduction
Par Joël Hubrecht, chargé de mission à l’Institut des hautes études sur la justice.
→ 14 h 30 : Singularités et dominances des génocides
La recherche comparative a montré les convergences et dominances qui existent entre les processus génocidaires. Or si les catégorisations favorisent les rapprochements, l’étude des formes tend à éclairer ce qui les distingue. Quelles sont les singularités fortes des récents génocides en Europe (contre les Arméniens, les Ukrainiens et les Juifs d’Europe), et en Afrique (Tutsi du Rwanda) ?
En présence d’Yves Ternon, historien et médecin, du Père Desbois, président de l’association Yahad-In Unum, et de Nicolas Werth, directeur de recherche retraité, CNRS. Animée par Stéphane Audoin-Rouzeau, directeur d’études, EHESS.
→ 16 h 30 : Comment reconnaître aujourd’hui les formes sociales culturelles génocidaires ?
La nature des formes sociales et culturelles qui structurent des époques et des communautés particulières génèrent diverses méthodes exterminatrices. N’est-il pas primordial aujourd’hui de reconnaître non seulement leurs prémices mais les traits d’époque qui vont les modeler ?
En présence de Richard Rechtman, psychiatre, psychanalyste et anthropologue, directeur d’études à l’EHESS, François-Xavier Nsanzuwera ancien secrétaire général de la FIDH, ancien avocat général des appels au TPIR, et de Clotilde Champeyrache, maîtresse de conférences en économie, université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.
Animée et conclusion générale par Antoine Garapon, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice.
En partenariat avec
Image : Hommes couchés devant un paysage. Rwanda, vers 1921-1927. © Bruno Dardenne, Belgique.
Expositions temporaires
Gratuit