Dans l’immédiat après-Seconde Guerre mondiale, la prise en charge des jeunes survivants de la Shoah est un défi humanitaire et politique majeur. Une question centrale anime particulièrement les milieux associatifs et éducatifs juifs : afin d’aider ces jeunes à se (re)construire, est-il préférable qu’ils soient placés en famille d’accueil ou dans une maison d’enfants ?

Ce débat sera abordé en mettant en dialogue le travail du Canadian Jewish Congress (CJC), principale association juive canadienne, avec celui de l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE) en France.

En présence d’Antoine Burgard, chercheur postdoctoral à l’Université de Manchester (Humanitarian and Conflict Response Institute) et boursier de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de Laure Fourtage, docteure en histoire de Paris 1, auteure d’une thèse intitulée  « Et après ? Une histoire du secours et de l’aide à la réinsertion des rescapés juifs des camps nazis (France, 1943-1948) ».

Photo : trois jeunes survivants montant dans un bus du Joint à Paris en avril 1948 (Jerome Silberstein, AJDC archives).

En partenariat avec le Centre Culturel Canadien: