Née en 1928 à Paris, de parents Juifs roumains, Claudine
connaît d'abord l'existence d'une enfant insouciante. Cette
vie sans nuage dans le Montmartre des années trente se
brise dans la tourmente de la seconde guerre mondiale.
Sa mère est déportée en juillet 1942, puis rapidement gazée
à Auschwitz ; la carte postale
qu'elle adresse de Drancy à
sa petite fille est son dernier
signe de vie.
Claudine s'enfuit miraculeusement
avec son petit frère.
Commencent alors des années
d'errance dans différents lieux
où elle sera tour à tour protégée
par les uns et traquée par
les autres.
La fin de la guerre, loin de la
libérer, la laisse à jamais blessée
et toute sa vie de femme
sera irrémédiablement marquée
par ce traumatisme.