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Témoignages de Lili Leignel Rosenberg, Evelyn Askolovitch et Léon Placek

Rencontres | Paris

Témoignages de Lili Leignel Rosenberg, Evelyn Askolovitch et Léon Placek
  • dimanche 25 mai 2025
Horaires : 16h30

Lieu : Auditorium Edmond J.Safra

Participants : 160 maximum

Gratuit

Témoignages de Lili Leignel Rosenberg, Evelyn Askolovitch et Léon Placek

À l’occasion du 80e anniversaire de la libération de Bergen-Belsen

En conversation avec Sarah Barukh, écrivaine.

 

Lili Leignel Rosenberg

Lili Rosenberg est née en 1932 à Croix, dans une famille juive d’origine hongroise. Ses parents sont Joseph Rosenberg et Charlotte, née Keller. Jusqu’en 1943, Lili et ses deux frères, André et Robert, sont cachés dans différentes familles de Tourcoing. Ils reviennent ensuite vivre avec leurs parents. La famille est arrêtée à Roubaix à leur domicile, le 27 octobre 1943. Ils sont transférés à la prison de Saint-Gilles à Bruxelles, puis au camp de Malines, le Drancy belge. De là, Lili, sa mère et ses frères sont déportés à Ravensbrück, puis Bergen- Belsen d’où ils sont libérés le 15 avril 1945 par les troupes britanniques.

Evelyn Askolovitch

Originaire d’une famille juive allemande, Evelyn naît en 1938 à Amsterdam. Son père, Jacob Sulzbach, est issu d’une lignée orthodoxe. Sa mère, née Seligman, d’une famille plutôt libérale. En 1933, la famille se réfugie à Amsterdam. Dénoncés par des voisins, ils sont arrêtés en mars 1943 et internés au « Théâtre Hollandais », puis transférés au camp de Vught. En juin, ils sont conduits au camp de Westerbork. Le 15 février 1944, ils sont déportés au camp de Bergen-Belsen. Le 21 janvier 1945, Evelyn et ses parents font partie des 270 déportés Juifs de nationalité du Honduras et du Paraguay échangés contre des prisonniers de guerre allemands.

Léon Placek

Léon Placek est né en 1933 à Hussigny, en Meurthe-et-Moselle. Habitant à proximité de la ligne Maginot, Léon, sa mère et son frère sont évacués en Gironde. Son père, Pinkus, effectue son service militaire dans le but d’obtenir la nationalité française. La guerre éclate, il s’engage dans la Légion étrangère. Il participe aux combats, est fait prisonnier et envoyé au stalag XI B à Hanovre. Sa mère, Itta, de nationalité polonaise, retourne avec ses deux enfants, Léon et Max, dans la région parisienne durant l’année 1942. Ils sont arrêtés en février 1944, internés au camp de Drancy et déportés par le convoi du 2 mai 1944 à Bergen-Belsen.