Sylvie Cynamon Goldenberg naît à Paris en 1937 de parents juifs d’origine ottomane et polonaise. Alors que son père est détenu à Drancy, Sylvie et sa mère sont arrêtées en juillet 1942, internées au Vel d’Hiv puis transférées au camp de Pithiviers dans le Loiret. En août 1942, sa mère est déportée à Auschwitz, dont elle ne reviendra pas. Sylvie est alors renvoyée à Drancy où elle retrouve son père qui, grâce à un droit de sortie, parvient à s’extraire du camp. Il place sa fille dans une pension de l’Orne où elle reste en sécurité jusqu’à la Libération.

Elle livre son témoignage dans l’ouvrage Ça va aller (Éditions La Part commune, 2002), phrase que lui répétait toujours sa mère avant sa disparition.