Rencontres | Paris
Lieu : Auditorium Edmond J. Safra
Participants : 120 maximum
Gratuit
Plus d’un siècle après le génocide de 1915-1916 qui fut connu et dénoncé très tôt, l’État turc, successeur et héritier de l’Empire ottoman, s’obstine dans un négationnisme concomitant et consubstantiel au crime, poursuivant l’œuvre d’anéantissement de la population par l’effacement des traces de l’antique présence arménienne dans le passé et dans le paysage du pays. Tandis qu’après un long oubli, le processus de reconnaissance internationale s’est accéléré – France en 2001, États-Unis en 2021 – le déni est de plus en plus combattu par une partie de la société civile turque, consciente que le rétablissement de la vérité historique participe à la démocratisation du pays. Depuis quelques années, des chercheurs et intellectuels turcs ont ainsi contribué, non sans risque, au renouvellement de la recherche.
En présence de Hakan Seckinelgin, Department of Social Policy, London School of Economics, Pinar Selek, département
de sociologie, Université de Nice et Urmis (Migrations et Sociétés), et d’Öykü Gurpinar, doctorante à l’EHESS.
Animée par Guillaume Perrier, journaliste au Point, ancien correspondant en Turquie.