L’exposition propose de revenir sur le destin de Simone Veil, d’une entrée au Panthéon à l’autre : de celle des Justes en 2007 à celle de Simone Veil en 2018, en revenant entre les deux sur son parcours, Une Vie comme elle choisit de l’appeler.

Tout commence le jour où Simone Jacob est arrêtée le 30 mars 1944 dans une rue de Nice. A son retour de déportation, Simone Veil va trouver une énergie incroyable pour se bâtir un avenir. D’abord magistrate dans l’administration pénitentiaire, elle devient la première femme ministre de la Santé. Le 26 novembre 1974, elle défend à l’Assemblée Nationale la loi légalisant l’IVG. Simone Veil entre alors dans la lumière. Elle n’en sortira plus.

Première présidente du Parlement européen élue au suffrage universel, elle siège aussi au Conseil Constitutionnel et est reçue à l’Académie Française. A partir des années 1990, Simone Veil parle de transmission et de mémoire. Associant le sort des Tsiganes à celui des Juifs, elle multiplie ses discours à Auschwitz, à Paris et partout où elle se rend. En 2004, elle est au Chambon avec le président Chirac.

Grâce à de nombreux documents, l’exposition restitue la richesse de ce parcours et explique pourquoi Simone Veil est devenue une icône pour les Français et les Françaises.

Commissariat : Dominique Missika – Coordination : Caroline François