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C’est en 1941, avec la création du CGQJ, que la France collaborationniste se dote, selon l’expression de l’historien Laurent Joly, d’un « ministère de l’antisémitisme ». La législation se précise pour poursuivre une répression amorcée dès les débuts de l’occupation allemande. Mais sans la participation de certains Français, volontaires notamment pour la fonction d’administrateur provisoire, aurait-elle été aussi efficace ?

En présence de Tal Bruttmann, historien, de David Guilbaud, doctorant à l’EHESS, et de Laurent Joly, directeur de recherches au CNRS, Centre de recherches historiques, EHESS.

Animée par Alexandre Doulut, historien, université Paris 1.

Crédit et légende : Certificat de non- appartenance à la race juive concernant Joseph Soustiel. Paris, France, 22 septembre 1941.

© Mémorial de la Shoah.